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libre service social - Page 3

  • LE CENTRE ANCIEN DE VANVES AU RYTHME DES OUVERTURES ET DES PROJETS

    Bernard Gauducheau a profité des deux réunions publiques de quartier, cette semaine, pour rappeler que les temps sont durs. « Mais ce n’est pas une raison pour aller camper devant l’assemblée national comme le maire de Sevran pour repartir avec 5 M€. Je voudrais bien que l’on nous dise comment Sevran est géré. On n’a qu’à faire comme lui ! Ce n’est pas des façons. Et ce serait trop facile ! »a-t-il tonné. Il a expliqué « qu’on ne peut pas se permettre de faire des choses luxueuses durant cette période » à la suite d’une question notamment sur le square Jarrousse où « la ville travaille sur un projet de réaménagement raisonnnable »

     

    A L’hôtel de ville, l’assemblée était plus clairsemé mercredi soir pour le quartier du Centre Ancien-Saint Remy. Mais cela a démarré sur une questions très politique et d’actualité (comme il les apprécie) : les rythmes scolaires. Un parent d’éléve a fait part de ses inquiétudes sur les changements prévus. « Vous avez raison de vous soucier des différentes annonces faites ses derniers temps. On n’est pas sûr de grand-chose. Il y aura des changements. Mais nous sommes incapable de vous dire ce qu’il en sera. Nous attendons les directives du ministre de l’Education Nationale qui est prévu pour le début 2013. On ne sait pas du tout quel choix sera fait ! En 2013 ?  En 2014 ? Il y a une tendance des villes à penser 2014 serait mieux approprié. Mais on ne va pas attendre de savoiur quand. Nos services y travaillent avec l’inspectrice,  sur plusieurs hypothéses : Mercredi ou Samedi. La majorité va vers le mercredi matin. Mais nous ferons une consultation avant de prendre une décision » a répondu Marie Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargée des écoles.

     

    « Les décisions sont surtout d’ordre financières. Avec l’Etat je ne me fais pas d’illusions. Il nous invite au restaurant. Mais on paye la note » a répondu de son côté Bernard Gauducheau. « Nous en sommes à 500 000 € pour une année, c'est-à-dire 4 points d’impôts. Ce qui fait réfléchir. Et nous n’allons pas nous précipiter et attendre 2014. Je voudrais que l’on nous dise quel systéme l’on prend et que l’on s’y tienne au lieu de changer à chaque ministre » a-t-il expliqué en revenant sur un sujet qu’il connaît parfaitement bien : « 100 personnes s’occupent des enfants et des jeunes dans les centres de loisirs. Des animateurs considérés comme des professionnels  qui prennent en charge les enfants plus longtemps maintenant que les enseignants. Des personnes sur lesquels on doit être exigeant. Et on ne parle pas d’eux. Il y a encore une dimension qui n’a pas été prise en compte avec ses animateurs ».

     

    Un riverain s’est plaint du chabngement de l’emplacement livraison devant Franprix qui créé des soucis avec des camions qui bloquent la rue car il est occupé par des véhicules qui ne devraient pas stationner là. Un autre se plaint que le bus rue de la République soit obligé d’occuper toute la chausée pour tourner au niveau du magasin Bio… .Le maire a reconnu « que la circulation est problématique depuis toujours dans cette rue. Nous avons installer des dispositifs nouveaux pour ralentir la vitesse des véhicules ». Mais il a surtout avoué « que l’on a imaginé ce secteur pour le mettre un jour en zone piétonne. Si je l’avais fait à l’époque, et encore aujourd’hui, j’aurais une pétition contre cette idée. Alors j’attends que ls gens me le demandent. Ce qui ne manquera pas de se faire, car on commence à y être très sensibilisé ». Et de donner l’exemple de la rue Mansart désormais bloqué au « circuit malin » et dangereux pour les riverains.

     

    Il a annnoncé l’installation d’une caméra de vidéosurveillance au carrefour Vieille Forge/République/Dardenne, alors que beaucoup de riverains se plaignent de ses jeunes qui traînent devant le café et l’entrée du nouvel immeuble. « Elle devrait avoir un effet disuassif. Mais on n’a pas envie que tout soit filmé dans notre ville. On table sur un effet disuassif qui suffit à régler quelques problèmes et à retrouver quelques auteurs de délits par la police nationale ». Ainsi que la construction d’un immeuble de 20 logements à l’emplacement du garage Renault qui fait face à la Maison Relais Simon de Cyréne. Il a confirmé l’ouverture d’une crêperie à l’emplacement du Bistroquet et l’arrivée de la boulangerie de Michel Galoyer rue Raymond Marcheron en expliquant que le retrait du CIC avait failli faire capoter l’opération, Cogedim ayant persuadé l’investisseur dans ses deux locaux cmmerciaux de garder la boulangerie : « C’est du PAUL en mieux. Il a déjà ouvert une boulangerie à Boulogne, une autre à Sévres et deux à Paris » a-t-il indiqué en se réjouissant « d’avoir pu au bout de 10 ans, boucler la place de la République » avec le Tout Va mieux et le magasin Bio. « Le Secours Catholique a déposé son permis de construire qui permettra l’extension du Rosier Rouge où le Libre Service Social devrait s’installer » a t-il annoncé en rappelant que « le projet initial avait été réduit pour mieux s’insérer dans l’environnement après des négociations avec les riverains ».

  • NOEL A VANVES SOUS LE SIGNE DE LA CRISE ET DE LA SOLIDARITE…MAIS AUSSI DE LA FETE

    Finalement l’événement de l’année c’est la crise (de l’euro) à Vanves comme ailleurs, avec un contraste saisissant : Les vanvéens malgré tout, comme les Français, ont décidé de faire la fête et ne pas se  priver (en famille). Pourtant ce n’est pas faute de souffrir depuis la Rentrée, comme le montre les associations caritatives sur la ville, lorsqu’on les interroge. Mais ils ont décidé de l’oublier pendant ses quelques jours.  

     

    Les demandes de secours ont augmentés de 20% à l’antenne vanvéenne du  Secours Catholique qui tient une permanence hebdomadaire à Vanves. Cette association est sollicitée à 75% par les assistantes sociales du Conseil Général (CVS) et  pour le reste par le Samu Social  tant de Paris que des Hauts de Seine qui logent dans des hôtels sociaux (Parc des Expositions et Pavillon Bleu) des familles et des personnes isolées. « Beaucoup de vanvéens ont du mal à faire face aux charges de le leur logement, et surtout aux imprévus qui déstabilisent leur budget : taxe foncière, facture EDF, fin de CDD et d’ASSEDIC… » expliquent les responsables du Secours Catholique de Vanves. «  L’année dernière, nous distribuions 30 à 40 colis alimentaires par mois. Nous en distribuons 20% de plus un an après. Les aides financières et secours demandés par les services sociaux se sont montés à 4500 € en 2011 (pour des secours de plus de 75 €) dont nous partageons la charge quelquefois avec d’autres associations (Saint Vincent de Paul notamment) » indiquent il en ne cachant pas qu’ils sont  de plus en plus sollicités par les résidents des hôtels sociaux, « là souvent sans ressources sans aides publiques, dépendant des restos du Cœur…Car nous avons affaire à des étrangers, pas seulement des africians, mais maintenant des pays de l’Est (Bosnie, Serbie, Georgie…) ».

     

    Mais à Vanves, ses difficultés apparaissent et se sentent lorsqu’apparait un problème, lorsqu’il y a un accident de la vie, pour des jeunes couples, avec enfants, vanvéens de longues dates, qui se sont endettés, mais aussi pour des retraités à la maigre pension (600 €). Avec beaucoup d’inquiétudes pour 2012 : Un libre service social dont la fréquentation a augmentée de 10% qui devrait déménager de la rue de Vanves (petit Séminaire) parce la faculté Catholique de Paris récupére les locaux en fin de bail, à la place de la Résistance prés d’Auchan. Ce qui devrait poser énormément de problèmes pour les vanvéens qui bénéficiaient de ce service, et qui vont devoir faire des aller-retours lointains chargés de vivres. Et des travaux prévus à l’hotel du Parc des Expositons dont les 40 studios accueillent des familles  qui restent de moins en moins longtemps rue Eugéne Baudoin. Le Samu Social de Paris ne veut pas que ces familles prennent souche ! Résultats : comme leurs enfants sont scolarisés à Vanves, ils se retrouvent souvent en petite couronne et sont obligés à d’incessants aller-retour entre leur nouveau domicile et Vanves

     

    Malgré toutes ces difficultés, les vanvéens comme tous les français ont décidé, de faire la fête selon un sondage réalisé par la Fourchette auprès de 1 022 personnes, confirmé par des témoignages, des réactions : 65% comptent fêter le réveillon du nouvel an chez eux ou chez des amis alors que seulement 31% comptent aller au restaurant. 75% ne conçoivent pas un réveillon sans champagne. Les autres ajoutent le foie gras, les huitres, le homard, des mignardises plutôt que la bûche…

     

    De même du côté  des édiles, alors que la ministre du budget-président du groupe UMP à  la Région invitait à l’économie pour ses vœux 2012 : Seul  Bernard Gauducheau son collégue NC respectait ses consignes en començant à envoyer une carte de vœux éléctronique avec, bien sûr,  la Mairie en toile de fond et une chanson très coal, alors que la 1ére Adjointe sénateur UMP envoyait une carte de voeux traditionnelle, sur papier-cartion avec la place du Val (De Lattre de Tassigny) signée par Michel Larzillière dans son livre « Balade à Vanves ».